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CILAOS ÉTAT DES LIEUX
CILAOS IMPACT TOURISME AÉRIEN ÉTAT DES LIEUX

"ALERTE GÉNÉRALE"


Le soin à la nature est l'essentielle préoccupation de ces pages, du coup ce site internet s'est  focalisé sur les dégâts collatéraux du tourisme, en particulier le bruit du tourisme aérien qui est une dénaturation de grande ampleur (nouvelles démarches suite à la recrudescence des survols d'hélicos privé, et surtout autogire, alors que les grosses compagnies semble faire moins de nuisances: si les nuisances du tourisme aérien baissent (temporairement par effet de crise Gilets-Jaune, dengue, les nuisances des privés explosent)
Le tourisme et la politique, le
non respect des chartes du Parc National et de l'UNESCO, provoquent des dégâts: en particulier le tourisme par hélicoptère dont les nuisances 2018 ont été quantifiées.
 
IGNORANCE ET INNOCENCE.
Les touristes sont peu responsabilisés de leur choix, ils ne gèrent pas la notion de la multiplication par les autres de ce qu'ils font. Parmis ceux qui ont conscience de générer ou alimenter une nuisance certains s'en donnent tout de même le droit sous le compte de l'exceptionel "c'est juste une fois", "j'ai pris l'hélico pour résumer mon voyage", mais c'est une fois chacun multiplié par le beaucoup qu'ils sont, et le résultat de 10% des touristes faisant une visite aérienne c'est cela.
(l'impact est bien plus conséquent qu'avec l'avion de ligne, car il faut 100 hélicos pour transporter les passagers d'un seul avion de ligne)

CORRUPTION?
Voyez la courte recherche "Cilaos corruption" qui explique aussi peut être certaines choses localement, comme cette fameuse hélistation de Brûlé Marron: travaux fait avant autorisation et sans enquête publique, ni évaluation d'impact dans un site naturel (ZNIEF).

LE TOURISME AVANT TOUT:

  Les hommes d'affaires ont hâte ici que tout soit aménagé et équipé pour ponctionner les devises d'un maximum de touristes et faire bizness.
 l'administration de tutelle est complètement submergée, ou corrompue "à l'économie", le fatalisme. Les gens qui veulent découvrir la Réunion ont envie de jouir de leur vacances, mais tout ça c'est sans gérer des problèmes d'environnement et tourisme équivaut donc à la destruction massive de la nature devenue parc-d'attraction (en particulier les baptèmes de l'air). On aurait pu espérer que le but premier du voyage des touristes est tout de même découvrir un pays, des montagnes, la nature... Mais ce qu'il reste de la Réunion malgré les nuisances et l'invasion d'exotique leur plait assez pour qu'ils viennent et en fasse la promotion.

L'absence de réaction locale cautionne cette façon d'organiser le tourisme.

Le Parc National est déjà utilisé comme un décors de "parc d'attraction" avec pour manège principal le tour d'hélico. Il s'agit pourtant  de lieux insulaires de petite surface et à fort taux d'endémisme dans un état de santé alarmant (invasions végétales et animale, milieu en perte d'équilibre) et les dégâts sont immenses, avec une expansion du merle-maurice au dépend des oiseaux endémiques.


Dépôt de crottes, et dégradations des derniers refuges du à la fréquentation par du tourisme non cadré qui s'étend jusqu'aux sites "secrets" normallement à peine connu des habitants eux même et dont l'accès est divugué par des publications touristiques.
La dernière alerte concerne les VAN de location qui n'ont pas de sanitaires, c'est un petit détail qui en dit long sur l'ingérence!!!


La Réunion ne veut plus du Parc National

Un Parc National est "trop contraignant" On parle déjà de Parc Naturel RÉGIONAL comme si c'était fait!!!

Cette publication 20190207_113900-la-region.jpg, 20190207_114012-la-region.jpg  est en 355.000 exemplaire: ce drole de "lapsus" enterre déjà dans l'esprit des réunionnais un Parc National "du colonialisme" et permet de faire affaire avec l'urbanisation et le tourisme de masse, les hôtels, "écolodges" et autres dans son enceinte!
Le journal suivant n'a pas relevé cette "coquille", cette formulation prépare les réunionnais à un Parc Naturel Régional comme fait accompli: quand ça sera fait, ils n'en seront pas choqué.

Le tourisme dans une nature fragile:


Les forêts primaires ne sont pas un jardin de la ville ou une forêt de hêtres, mais une une nature à l'équilibre précaire dans une zone insulaire présentant encore des lambeaux de forêt primaire et quelques vestige de l'avifaune.

La carte des espaces naturels sensibles montre bien en vert, toutes les zones où le bruit d'origine aérienne a un impact élevé, à quelques mini-détails près.. (À CILAOS la forêt jouxtant le bas de la route de Bras Sec est aussi sensible)

cartographie-ens-lorenzo-st-sauveur.jpg

Cette carte n'est pourtant qu'une carte administrative des forêts concernées par le programme ENS d'aides et de subventions pour "valoriser" les sites naturels (les rendre touristiques, les valoriser et les exploiter, ce qui peut faire plus de mal que de bien!)

Les zones visées sont en vert et sont caractérisées par la présence du chakouat, l'oiseau masquotte justement utilisé pour le petit logo. En présence de bruit urbain ou aérien prolongé, ces zones sont justement le théâtre d'invasions de merle-maurice (oiseau introduit prédateur des oiseaux endémiques et vecteur de plantes invasives, surtout entre 1000 et 1800m d'altitude).

Bruit et merle-maurice?

 Le merle-maurice bouffe tout même le piment, il s'attaque aux couvaisons des oiseaux endémiques. Il se gave de goyaves, fruits de la passion, galaberts, chie partout (sème les graines) et met la pâté aux autres oiseaux avec un avantage adaptatif certain par rapport aux habitants "légitimes" des lieux. Ce prédateur multiplie les aller retours connectant ainsi entre elles les zones urbaines-agricoles-forêt. C'est pourquoi il est LE PRINCIPAL VECTEUR DE PLANTES INVASIVES (la longose par exemple).

 Ces plantes invasives sont la menace Numéro-1 de la biodiversité et des paysages de l'île: pour l'UNESCO c'est une perte potentielle d'éligibilité du bien inscrit (2017 bien déclaré "90% dégradé"), le classement pourrait être retiré. La perturbation acoustique des espaces naturels sensibles entraîne une perte de cohésion des communications d'oiseaux endémique, ce qui ouvre leur territoire sans résistance aux merle-maurice.

L'impact du bruit sur la communication des oiseaux endémiques est majeur car masquant plusieurs minutes le paysage sonore et répété des dizaines de fois durant une matinée entière, ou pire en après-midi.

liens Cilaos Mon Amour
SPECTROGRAMMES et EXEMPLES
TROP DE BRUIT (écrasant tout 4h durant jour sur jour), TROP DE TEMPS,

Le mouvement des Gilets jaunes 2018-2019, en perturbant le tourisme a réduit les nuisances (moins d'hélicos de tourisme surtout): en quelques semaines tout-plein de jeunes oiseaux qu'on n'avait plus l'habitude d'entendre sont arrivé à maturité, ça chante beaucoup plus, on constate aussi un retrait quasi total du merle-maurice des zone silencieuse (un prédateur exotique majeur de ces oiseaux en plus d'être vecteur de plantes invasives qui ravagent nos forêts); c'est vraiment flagrant et mérite d'être étudié, mais QUI le constate?
Mais à partir de fin janvier les nuisances aériennes sont revenues, et avec, le Merle maurice, réinstallé en Mars 2019, c'est seulement après 16h qu'on retrouve une activité de chant normal des oiseaux endémiques.


LES DRONES aussi: il y en a trop tout simplement par ce qu'un peu fois beaucoup de touristes = trop (concentré dans un trop petit espace). Le phénomène "drone de voyage" accentue le problème.

Ce papangue dont le territoire a été violé, n'habitera probablement plus là... et il n'en reste que 250 couples au monde.

CILAOS SE MÉRITE et prendre le temps de le connaître fait partie du chemin pour s'y rendre: à défaut de rester longtemps sur les lieux vous trouverez ici, bien que tout a été évoqué ici,  des réflexions sur la problématique de ce lieux (extensible à celle des hauts de la Réunion), vous trouverez aussi des photos et vidéos, des enregistrements audio et des mesures.

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