POURQUOI ON SOUS ESTIME CARRÉMENT CERTAINES POLLUTIONS SONORES?
La pondération A est une source d'erreur telle que selon ce protocole, des nuisances très importantes voir extrêmes (telle le survol des lieux par hélicoptère ou moteur de pompe à chaleur) peuvent être "légales" par ce que minimisées par rapport à l'ambiance sonore perturbée. ![]() Pompe à chaleur de la marque Ciat à 120m de distance. Officiellement ça fait peu de bruit. Dans la réalité ça fait tout vibrer à plus de 100m. L'Émergence spectrale est ici de l'ordre de +25dB à +30dB (200 à 1000 fois plus fort que l'ambiance sonore naturelle) LA PONDÉRATION A EST UNE
CATASTROPHE car on ignore trop souvent les sons de basses
fréquence qu'on n'est pas censé percevoir fortement
d'où l'idée de la pondération. Mais ils sont
plus difficiles à arrêter avec des murs, fenềtres et
cloisons, contournent mieux les obstacles et se propagent à
de plus grande distances et constituent la grande majorité
des pertubations acoustiques qualifiable de "pollution" et dont il
est temps de se préoccuper (ça fait une grande
partie de la facture des 53 milliards d'auros par an de
coût social du bruit estimé par l'ADEM en 2015).
La pondération A est déjà officiellement
remise en cause: pour les sons de forte intensité, les
dégâts physoliogiques des basses fréquences
survenaient alors qu'en "dB(A)" on était bien dans les
normes: on a donc adopté les dB(C) qui incluent les basses.
Le premier effet concrêt a été de l'appliquer
aux boites de nuit.
Mais on ne parle plus de décibels en absolu quand on considère une pollution sonore qui n'est pas qu'une question d'intensité, mais de structuration d'un paysage acoustique par des bruits pulsés, répétitifs, avec une fréquence nettement émergente qui en met plein la tête, et la majorité des effets psychiques sont liés à l'émergence spectrale et à la continuité de certains paramètres (fréquence pure et fixe, pulsation régulière, modulation). Jean Thevenet |